Durant la période des élections présidentielles au Brésil à l’automne 2018, Miriam Grosssi, Carmen Rial, et Paola Bacchetta étaient à l’Université fédérale de Santa Catarina, et ont créé ensemble avec d’autres chercheur·ses un réseau de veille et de solidarité contre l’extrême droite au Brésil, mais aussi aux États-Unis, en France, etc.
Cette élection qui a vu arriver Jair Bolsonaro au pouvoir, corroborait l’urgence à l’heure où l’on assiste à une installation des extrêmes droites un peu partout. Avant Bolsonaro au Brésil, il y eu Trump aux États-Unis, Salvini en Italie, s’ajoutant à d’autres déjà aux sommets d’États destructeurs et autoritaires et récemment reconduits tel qu’Orban en Hongrie, Erdogan en Turquie, Colombie, Russie, Israël, Autriche, Pologne…
La rencontre observe la situation au Brésil et son évolution depuis l’automne dernier, en regard de l’histoire politique et sociale du Brésil et de l’Amérique du sud, en regard des situations Indienne et États-Uniennes, et propose des éléments d’analyse des différentes formes de répression qui s’installent et des formes émergentes de résistance ancrées parmi les expériences les plus directes de ce qui a lieu, et qui passent à travers les frontières.