À la suite de plusieurs interventions précédentes à propos de la notion d'archive, et de l'histoire italienne des années de plomb à laquelle il prit part, Oreste Scalzone parle ici de la Socioanalyse narrative, version italienne de la socioanalyse de Georges Lapassade, née lors de l'expérience d'incarcération d'alors de nombreux·ses militant·e·s, dont on peut trouver la référence dans les écrits de Nicola Valentino, Maria Prette, et Renato Curcio (Sensibili Alle foglie) et dont certains textes ont été traduits en français tels que La Socioanalyse narrative (L'Harmattan, 2014), ainsi que « Rêves des détenus de la prison spéciale de Palmi » (Revue Chimères, 2015) à propos d'une expérience collective de récits de rêves en prison.
L'intervention elle-même, qui a lieu en visioconférence à la veille d'un second état d'urgence sanitaire, peut être considérée comme un exercice de socioanalyse narrative, où les relations entre situations présentes et passées s'actualisent dans la narration.