Majd El-Dik fait un récit des débuts de la révolution syrienne dans la Ghouta, à proximité de Damas, en 2011.
Il raconte comment les manifestations, puis les comités de la révolution se sont organisés, et aussi comment, de pacifiste, le processus révolutionnaire s'est militarisé, et comment la vie quotidienne s'est réorganisée dans tous les domaines en remplaçant les structures de l'État Syrien.
L'expérience de réorganisation de la vie civile, et de création d'instances de délibération démocratiques des comités révolutionnaires, aurait du s'étendre, et recevoir le plein soutien de la communauté internationale.
Avec la militarisation du processus, puis la persistance du conflit et sa mutation en un conflit international, cette expérience devient une expérience de survie.
Marc Hakim, qui traduit l'intervention, complète ce récit par celui de la construction des solidarités internationales depuis le contexte français.