De-Colonizer est un centre de recherche alternatif et novateur sur Israël/Palestine qui a pour but objectif de produire de nouvelles connaissances et de nouveaux outils de haut niveau, et de mettre cette rigueur scientifique à disposition du plus grand nombre en la faisant réintégrer l'espace public par des moyens aussi créatifs qu'attractifs.
Nous pensons que la tension et les cycles de violences dans lesquels nous vivons aujourd'hui prennent leur source, en 1948, dans ce qu'on appelle la Nakba (ce terme arabe qui signifie "catastrophe" ou "cataclysme" désigne l'expulsion de 750 000 PalestinienNEs et la destruction de la très grande majorité de la vie palestinienne) et que nous considérons comme le résultat inévitable des efforts menés afin de créer un État Juif au Proche-Orient.
Afin de dépasser cette situation de guerre permanente, nous pensons qu'il est temps de renoncer au sionisme et nous estimons qu'Israël doit reconnaître sa responsabilité historique dans l'expulsion des PalestinienNEs, et réparer cette injustice en accordant à touTEs les réfugiéEs leur inaliénable droit au retour.
Colonialisme en destru(A)ction
Localités palestiniennes, juives et syriennes détruites depuis le début du sionisme jusqu'à 2017
Basée sur des recherches rigoureuses, De-Colonizer est fier de vous présenter sa nouvelle carte intitulée « Colonialisme en destru(a)ction ». Cette carte recense l'ensemble des localités palestiniennes, juives et syriennes détruites depuis les premières vagues de migration sioniste (fin du 19ème siècle).
Le découpage par strates historiques (destructions pré-1948, pendant la Nakba et post-1948), répercuté visuellement par l'utilisation de trois couleurs de police sur la légende et sur la carte elle-même, montre le continuum historique de la persistance du projet colonial jusqu’à nos jours et le futur qu'il nous dessine s’il n’y a pas de mobilisation internationale substantielle pour exiger l’arrêt de la colonisation israélienne.
Près de 750 000 PalestinienNEs et quelques 130 000 SyrienNEs ont déjà été déplacéEs, il était temps qu'une carte expose leurs pertes. Nous espérons qu'elle sera un outil pour empêcher que ce chiffre n'augmente encore.
En solidarité avec celles et ceux qui ont tout perdu.