« Un préliminaire de tout projet de décolonisation pourrait être de dire de quelles échelles particulières des savoirs nous souhaitons parler, et plus qu’une subjectivité, ou qu’un lieu, quels corps cela engage-t’il.
Ce qui est intéressant dans le geste décolonial, c’est de dire où, de là, on veux ensuite aller.
Une méfiance habite celles et ceux inscrit·e·s dans les cultures minoritaires d'un désir de décoloniser allant en se généralisant.
La question décoloniale telle qu’elle est posée dans les mondes de l’art contemporain, dans les sociétés occidentales, rejoue la centralité du corps blanc quand elle devrait être décentrée.
Le récit de "la scène marronne" des esclaves en fuite pourrait être le premier récit de la pratique décoloniale. »