Arnaud Elfort produit depuis une dizaine d'années une histoire des monuments de la colonisation, et créé des parcours archivistiques et dans la ville commentés.
C'est une recherche autour du monument aux Héros de l’Armée Noire érigé à Reims en 1924, sa disparition en 1940, sa réplique à Bamako au Mali ; le monument dédié à l'armée coloniale à Alger commandité à Landowski enfermée dans un sarcophage de béton par Issiakhem après la guerre d'indépendance, d'un Landowski qui également réalisa le Christ rédempteur qui surplombe Rio.
Ici, il présente un parcours allant de la Victoire de Samothrace, à la statue élevée à la mémoire de l'impératrice Joséphine à Fort de France en Martinique, qui fut décapitée en 1991 par un groupe d'activistes.
Cet art du contre-récit d'Arnaud Elfort, puisque c'est en artiste et non en historien qu'il produit ces parcours et ces récits, parle de ce que l'histoire coloniale, et la discipline historique ne nous ont pas légué, l'histoire qui manque et reste à faire.
Après plusieurs conférences sur ce thème de l'histoire coloniale, Arnaud Elfort a réalisé une édition de cette partie de la recherche qui en comprend trois, les deux autres existant à l'oral et sous forme d'archives.
L'édition est en vente (15e + 3e de frais de port) auprès de l'auteur à : aelfortgmail.com et en téléchargement sur Academia.eu, accompagnée d'un poster.